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Lorsque le feu se calme, on peut laisser la braise tomber en cendre progressivement et
attendre le refroidissement des poteries avant de les sortir ( il faut faire attention à la cassedue aux coups de vent qui refroidissent brutalement une partie du pot exposé à l'air). Ce type de cuisson donnera des poteries s'échelonnant du rouge chamois pour celles situées à la périphérie au noir taché d'ocre ou de brun pour celles du bas qui sont restées enfoncées au moins partiellement dans les braises. On peut rajouter du combustible puis recouvrir la meule de terre de façon à étouffer le feu afin d'obtenir une cuisson enfumée. Si l'enfumage
a été bien mené, après refroidissement on observera une dominance des pots noirs et bien sombres. Attention, si l'on ouvre la meule trop tôt pour défourner (avant 300° à 400°), le carbone risque de brûler de nouveau à la surface des pots et le noir disparaît.

Nous appelons cette structure une meule ouverte. Si un matériau non combustible vient recouvrir l'ensemble de façon plus ou moins régulière, nous parlerons de meule chapée.

Cuisson néolithique « Journées de la Céramique 1994 » à Tautavel (Poteries réalisées par Jean-Marie GIORGIO)

Dans la meule chapée, la couverture agit en concentrant la chaleur sur les pots enfournées.
Le produit de la combustion ne s'échappe pas directement dans l'atmosphère.
On a déjà une
structure thermique plus évoluée que la meule ouverte.


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